Les expressions imagées suisses d'Archibald
Question /
« Se réduire » signifie « se coucher ». Mais quel est le sens du verbe « réduire » dans sa forme non pronominale ?
Diminuer
Ranger, faire le ménage
Économiser
2
Bravo !
Oups !
La bonne réponse est
La bonne réponse est
« Se réduire » utilisé comme verbe pronominal signifie se retirer pour dormir, aller se coucher, rentrer chez soi. Utilisé à la forme transitive, réduire signifie ranger, mettre en ordre, faire le ménage. On peut dire par exemple : « J’ai réduit le salon ».
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Quand une personne boude, que dit-on ?
Elle fait la potte.
Elle reste crochée.
Elle a un coup de panosse.
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La bonne réponse est
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« Faire la potte » signifie montrer du mécontentement tout en restant silencieux, avoir une attitude renfrognée, maussade ou indifférente, montrer un air fâché. Cette expression est synonyme des expressions françaises « battre froid », « faire la tête », « être de mauvaise humeur ».
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Si une personne vous annonce qu’elle part « faire un clopet », que va-t-elle faire ?
Elle va fumer une petite cigarette.
Elle va faire une sieste.
Elle va faire une petite promenade.
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La bonne réponse est
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« Un clopet » est un moment de sommeil : un somme ou une sieste. Pousser un clopet, piquer un clopet, s’offrir un petit clopet.
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Dans quelle situation est-il possible de « faire la pièce droite » ?
Quand on fait le ménage et qu’on range ses affaire.
Quand on joue à pile ou face.
Quand on fait du yoga ou de la gymnastique.
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La bonne réponse est
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« Faire la pièce droite », c’est se tenir en équilibre à la verticale, le corps droit, sur les mains, les pieds en l’air et la tête en bas : faire le poirier, les pieds au mur.
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« Se chier » signifie « tomber », « se casser la figure ». Mais aussi…
Se salir.
Se tromper.
S'ennuyer.
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La bonne réponse est
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« Se chier » provient du vocable français très familier, également utilisé en français de Suisse, pour dire que quelqu’un s’est trompé. « Il s’est chié à l’examen d’histoire ! »
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« Faire le bobet », faire l’idiot, le nigaud, s’emploie plutôt…
Dans la littérature.
Dans la presse écrite.
A l'oral.
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La bonne réponse est
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« Faire le bobet » signifie faire le sot, l’idiot (du village). Il s’utilise plus rarement au féminin : faire la bobette. C’est un mot très fréquent dans l’usage oral, souvent cité dans les glossaires contemporains, mais plutôt rare dans la presse et la littérature.
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« Avoir la gratte », c’est…
Avoir de la chance.
Avoir des démangeaisons.
Avoir faim.
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La bonne réponse est
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« Avoir la gratte » provient du verbe « gratter », signifiant "racler avec des ongles ou des griffes ». « Se gratter », pronominal, signifie se frotter la peau avec des ongles ou le bout des doigts, dans le but de faire cesser une démangeaison.
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« Aller de bizingue », c’est…
Boîter.
Marcher côte à côte avec quelqu’un.
Marcher de travers, zigzaguer.
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La bonne réponse est
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Dans ses premières attestations régionales, « bizingue » est une forme apocopée* de bisingoin (de travers, irrégulièrement). « Aller de bizingue » signifie donc marcher de travers, en biais, zigzaguer. *Apocope (fém.) : disparition de la fin du mot.
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Si l’on court avec des chaussures neuves, on risque d’avoir…
L'estomac dans les talons.
Les orteils en compote.
Une gonfle au pied.
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La bonne réponse est
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« Une gonfle » est une bulle, un petit renflement, une ampoule sur la peau. Le mot « gonfle », au sens figuré, désigne un embarras, une affaire compromettante, une situation fâcheuse.
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Qu’est-ce qu’« être sur le balan » ?
Hésiter devant un choix.
Aimer danser.
S'apprêter à partir en voyage.
1
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La bonne réponse est
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Venant du verbe « balancer », la locution verbale « être sur le balan » a plusieurs sens : « hésiter, être indécis », ou bien « être en équilibre instable, mais aussi être sur le point de, se trouver dans une situation limite ». « Elle va accoucher, elle est sur le balan. »
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